Durant son discours, Alexander a décrit le partage de fichiers sur réseau P2P comme un syndicat du « crime organisé », ajoutant que les hommes politiques du pays semblent complètement ignorer l'impact que peut avoir le téléchargement illégal sur les éditeurs. Ça sent vraiment la répression à plein nez, rapporte De Spiegel.
Les détails de cette campagne juridique ne sont pas connus, même si l'on a déjà eu par le passé quelques exemples de ce que l'Allemagne peut faire dans le domaine. On en était arrivé à un tel point que les procureurs du pays, submergés de plaintes, ont commencé à ignorer toutes celles qui étaient liées au P2P. D'ailleurs, une révision du droit d'auteur en Allemagne avait pour but de freiner les campagnes massives, bien que l'on ne sache pas exactement quelle conséquence elle put avoir.
Pour Alexander, les fournisseurs d'accès doivent participer à la lutte contre le piratage - non mais c'est Christine Albanel qui lui rédige ses discours, à lui ? - , en envoyant des lettres d'avertissements aux pirates, et coupant la connexion internet aux personnes qui seront prises la main dans le pot de miel à plusieurs reprises. Brigitte Zypries, secrétaire de la Justice dans le pays avait fait savoir que pour le gouvernement, une telle sanction après trois flagrants délits était « une peine complètement déraisonnable ».
Il est probablement plus que temps que l'offre Libreka! sorte en Allemagne pour permettre l'accès à une offre légale dans le pays.