Le film s’ouvre sur un homme essoufflé, qui se précipite au téléphone pour annoncer son propre suicide à une standardiste. La scène suivante montre Ben Thomas quelques semaines plus tôt, toujours au téléphone, aux prises avec un autre standardiste, à qui il s’en prend parce que ce dernier est aveugle.
En réalité, Ben, hanté par un secret, a choisi au hasard sept personnes ayant toutes un problème suffisamment grave pour qu’il leur vienne en aide. Ce qu’il n’a pas prévu, c’est qu’il va tomber amoureux de l’une d’entre elles, une jeune femme qui n’en a plus pour longtemps à moins qu’on ne lui trouve un cœur neuf. Ce qu’il n’a pas prévu non plus c’est le retour de son frère …
Après A la recherche du bonheur (2006), Gabriele Muccino retrouve Will Smith pour un film à part ; ce n’est pas à proprement parler le type de film qu’on irait voir tous les jours mais il est, dans son genre, l’un des meilleurs de ce début d’année (et on sait que la concurrence est dure ces premiers mois de 2009). Le duo Smith-Muccino fonctionne à merveille, le deuxième dirigeant le premier par ailleurs excellent dans son rôle, comme le premier s’occupe de ses sept inconnus : « Vous avez besoin de moi, mais moi aussi j’ai besoin de vous ».
Sept vies (Seven pounds), de Gabriele Muccino, 2009, avec Will Smith.
Actuellement à l’Epée de bois, Paris 5me