L’artiste japonaise Nobuko Tsuchiya expose à la galerie Aline Vidal (jusqu’au 30 avril) des oeuvres belles et dérangeantes. Belles car ce sont des compositions délicates, reprenant des formes simples, aux mécaniques douces et irréelles. Dérangeantes car elles sont indécodables, se refusant à l’analyse : verrons-nous ici un montage (8 legged hypnotic witness) et là une fécondation ? Il faut seulement se laisser enchanter.
Je voulais aussi écrire sur l’exposition de Gabor Osz à la galerie Loevenbruck (jusqu’au 26 avril), où l’artiste joue habilement sur l’opposition positif-négatif : ayant filmé un élément blanc qu’il a repeint en noir, il projette le négatif, qui semble donc être un positif et donc la ‘vraie’ réalité. Je voulais écrire, mais le site de la galerie est bloqué par la censure émiratie, et je n’ai donc pas d’image.
Interruption d’une semaine jusqu’à mon retour à Paris.
Photos courtoisie Aline Vidal.