En début d’année 2002, on a pris connaissance d’une nouvelle recommandation de la fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), il serait fortement déconseillé d’alimenter un contrat d’assurance après l’âge de 85 ans.
Cette règle dite « prudentielle » nous est apparue quelque peu fantaisiste, tout au moins manquant cruellement de fondement. La souscription d’un contrat d’assurance vie épargne, comme l’alimentation d’un contrat déjà existant, même après l’âge de 85 ans, sont parfaitement judicieuses, ne serait-ce parce qu’à 85 ans il reste près de 6 ans de probabilité de vie à un homme et plus de 7 ans à une femme.
C’est souvent à ces âges avancés de la vie que l’on ressent le besoin de faire gérer son patrimoine par des mains expertes, autres que les siennes. Pour une bonne qualité de fin de vie, l’épargnant âgé recherche des partenaires capables de gérer le patrimoine accumulé. Pourquoi subitement l’assureur se refuserait à apporter son concours. Ce refus de vente apparaît quelque peu surprenant, pourquoi pourrait-il gérer l’épargne déjà accumulée entre ses mains et refuser de gérer une épargne complémentaire.