Alors que demain se profilent les manifestations du 19 mars qui promettent d'être suivies, hier, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de ne rien céder sur le
bouclier fiscal. Dans le même temps, François Fillon déclarait qu'il ne servait à rien de manifester car le gouvernement ne lâcherait rien de plus, il avait déjà tout donner lors du précédent
sommet social. Laurence Parisot parlait de démagogie illusoire concernant les grèves.
On le voit, c'est le front uni des riches, des puissants et des élites pour que le petit peuple cesse enfin de renacler. On lui avait lâcher quelques miettes, il serait de bon ton qu'il s'en
contente ! Las, il n'en est rien, ces manants haussent le ton et réclament plus. Plus d'argent, plus de justice sociale, plus de répartition.
L'argent qu'on ne prend plus aux riches à cause du bouclier fiscal pourrait ainsi revenir pour alimenter les caisses plus que vides des petites gens. L'argent mobilisé pour détaxer les heures
supplémentaires suivrait le même chemin et les entreprises embaucheraient au lieu de faire travailler plus quelques salariés.
Et bien non, notre petit monarque a décrété que tel n'était pas son bon vouloir. Les riches resteraient riches et les pauvres aussi. Il n'avait pas été élu pour augmenter les impôts (des riches).
Comment pourra-t-il encore le justifier quand viendra inévitablement le moment d'augmenter les impôts des pauvres tandis que les riches ne paieront rien de plus, bien à l'abri derrière leur
bouclier fiscal ?
Je fais confiance à la sémantique gouvernementale. Au pire, il y aura toujours Frédéric Lefèbvre pour mordre les mollets des opposants. Il ne sait faire que ça, mais il est doté d'une belle
constance.
Dominik
Tags : Manifestations du 19 mars 2009, Bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy, gouvernement,ump, droite décompelxée, François Fillon, premier
ministre, Laurence Parisot, MEDEF, petit peuple, argent, Frédéric Lefèbvre, impôts des riches, pauvres, grèves, président de la république, chef de l'état, monarque, bon vouloir