C'est ton DESTIN !

Publié le 18 mars 2009 par Mamancelib
Parfois, on aimerait bien que le Futur nous fasse un signe, que le Destin se manifeste d'un façon ou d'une autre, pour nous redonner un peu d'espoir, un peu de foi ou nous insuffler un peu d'optimisme. Et quand bien même, si notre Avenir devait nous envoyer un indice de ce que nous allons devenir, saurions-nous le reconnaître ?
Je me suis couchée, lundi soir, avec toutes ces questions en tête. J'ai peiné à trouver le sommeil parce que pas mal de réflexions autour de ce sujet se bousculaient. Qu'est-ce que j'aimerais savoir de quoi demain sera fait ! Qu'est-ce que je voudrais qu'un petit rien me fasse dire "Oui, oui, oui ! Je peux y croire !". Au fond de moi, résonne "J'ai dans mes bottes des montagnes de questions"; Bashung ne me quitte pas depuis dimanche. Du coup, j'ai tourné, j'ai viré et je me suis endormie à une heure bien trop tardive pour mon réveil qui sonne invariablement à six heures.
...
2h12. Ma fille pleure. Punaise. Ca faisait longtemps. C'est sympa, ça faisait juste une heure que je dormais.
...
Ah, mais ces pleurs-là, ce ne sont pas des pleurs qui veulent dire "je ne trouve plus mon doudou", ou "môman, j'ai les cheveux qui poussent"... Là, je sais que MiniBri a vraiment besoin de moi. Regroupement de neurones. Vite, le costume de super maman noctambule, je vole jusqu'à la chambre de MiniBri.
Et là, moi, qui voulais un signe du destin, je suis servie :  je me retrouve à changer les draps de ma fille, à la doucher et à la changer au beau milieu de la nuit. Il fallait un premier gros accident de propreté la nuit, il est survenu quand je demandais un signe du Destin.
Est-ce que c'est juste une façon pour me signifier  que mon Avenir, ça risque d'être la mouise ?... Mmmmh, ça donne envie... A moins que mettre les mains dedans, en pleine nuit, ça porte bonheur ?... Je crois surtout que le signe qu'il faut que je retienne, c'est que quoi qu'il en soit, je serai toujours une maman qui sera là quand sa fille aura besoin d'elle...
Finalement, je préfère encore l'époque où je me disais "si je croise une voiture rouge dans les cinq minutes, c'est qu'il va se passer quelque chose de bien"... ou si je réussissais à marcher uniquement sur les carrelages d'une même couleur, ça me porterait bonheur. C'était totalement faux, mais, au moins, ces signes du Destin me laissaient dormir la nuit...
Finalement, mieux vaut ne rien savoir...