Deux. Deux seulement. Mais c’est un de trop. Et rien n’est joué… La course (de demi- fond) entre le candidat de l'Union européenne, Dominique Strauss-Kahn, et celui de la Russie, le Tchèque Josef Tosovsky, est officiellement déclarée au sein du FMI . Avec quelques inconnues, dont une concerne un pays de l’Union : le Royaume-Uni. Qui se montre critique envers DSK sans trouver des qualités à son rival.
Junker, le Président de l’eurogroupe, tente de serrer les boulons avec une réflexion de bon sens : « Tout le monde est conscient que Strauss-Kahn sera certainement le dernier Européen à devenir directeur du FMI dans un futur prévisible ».DSK d’ailleurs s’est engagé à réformer le FMI dans des réformes qui assureront une meilleure représentation des pays dits « émergents ». Les Chinois, les Mexicains et d’autres y seraient très sensibles. DSK ne manque pas de le souligne dans le blog qu’il vient d’ouvrir en plus de son site politique .
L’attitude de Moscou est la plus paradoxale : Poutine présente un Européen (combattu par son propre pays) pour mettre fin au système qui veut … qu’un Européen préside le FMI et qu’un Américain dirige la banque mondiale et, habitude prise en un temps où l’URSS vivait en son Empire hostile au « capitalisme international » et où les puissances émergentes faisaient partie du Tiers monde plus aidé (civilement) par les capitalistes que par les communistes…
Que cherche Poutine ? Une monnaie d’échanges pour autre chose, mais quoi ?
Cette course à la présidence se fait en deux temps : audition des deux candidats, débats et présélection au sein du Conseil d’administration. Et vote.