Un manque d'internet flagrant
Mais Peter Hampson, directeur de ventes chez Sage, éditeur scolaire, la plus grande préoccupation tourne autour de l'interaction limitée des appareils, quel qu'en soit le constructeur. L'étudiant a besoin d'être connecté, estime-t-il, autant que de profiter d'un manuel numérique, mais la navigation et la recherche d'informations sont primordiales. Confronter les informations et les vérifier est une des bases qui ne peut être exclue, rapporte The Bookseller.
Et d'autres intervenants pointeront du doigt que pour certains secteurs universitaires, les lecteurs ne sont absolument pas adaptés, pour les soins infirmiers par exemple ou l'ingénierie. Si leur valeur n'est plus à démontrer dans la lecture loisir, ou pour un étudiant en lettre, reste des manques comme la prise de notes qui font cruellement défaut. La conférence se conclura sur une vision d'un marché encore en devenir, où la forte demande, si elle est en cours, sera également valorisée par l'apparition d'appareils plus performants.
Reste l'éternel prix des modèles et les schémas de distribution qui posent encore des questions importantes, et sur lesquelles le domaine universitaire devra garder un oeil.