2 médailles, 10 finalistes, et des promesses pour Pékin
Le rideau est tombé sur les championnats du monde, dimanche soir, au Nagai Stadium d’Osaka. Petite journée, pour la délégation française, en effet, l’élimination des deux relais 4x400 m, la veille, avait obligé Mélanie Skotnik à représenter seule l’équipe de France, dans cette ultime session.
L’Alsacienne a attaqué la finale du saut en hauteur comme dans un rêve. 1,85 m, 1,90 m, 1,94 m, tout au premier essai. Et puis, soudain, sa belle allure du début de concours a laissé la place à une certaine fébrilité. Par trois fois, elle a échoué face à la barre posée à 1,97 m, la hauteur de son record personnel. Mais elle termine septième. Une très respectable place de finaliste, pour sa première grande compétition planétaire en plein air.
Pour l’équipe de France, le bilan de ces championnats du monde laisse un goût nuancé. Avec deux médailles, en argent, pour Yohann Diniz et Romain Mesnil, et dix places de finaliste, elle est restée en deçà des objectifs établis par Franck Chevallier, avant le voyage vers le Japon.