Depuis des jours, je rêve de filmer la noblesse des fleurs de flamboyants. Enfant, je me prélassais à l'ombre des grands arbres qui ornaient les hauteurs d'Hakapehi, le quartier de l'administration française et polynésienne à Nuku-Hiva, Iles Marquises. Choisis au début du siècle dernier pour leur vertu parasol, leur silhouette perdure, témoin muet de l'Histoire.
J'aime la suave grâce des pétales frêles, les nuances rosées ou jaunes au creux des corolles corail, la légèreté altière de ces fleurs d'acacias annoblis.
Au Caire, je me souviens des grands flamboyants de la Corniche, assoiffés mais résistants au gris automobile, les racines immergées dans le Nil.
Avis aux friands de flamboyants...je suis preneuse!