Comme vous le constaterez dans le numéro d’avril de Reflet de Société, le graffiteur Arpi, artiste du Café-Graffiti, est un homme engagé. Il est également un homme très occupé. Pour faire l’annonce sur ce blogue de l’exposition expérimentale Renaissance, j’ai dû courir après le très volatile Arpi pendant plus d’une semaine!
J’ai finalement eu la chance de l’attraper par le fond de culotte lors d’un de ses passages éclair dans nos bureaux. En fait, j’ai dû me rendre dans les confins de nos locaux, soit dans les décombres artistiques du sous-sol pas fini du Café-Graffiti, pour m’entretenir un petit cinq minutes avec notre principal intéressé. Il se terrait là, plein d’énergie comme d’habitude, en pleine préparation de son projet.
Et voilà, enfin, je me trouve en possession de ces informations qui vous permettront d’en savoir plus sur le vernissage de cette exposition bien spéciale qui aura lieu le samedi 21 mars, de 17h à 19h, au Café-Graffiti (4237, Sainte-Catherine Est, à Montréal)!
Renaissance: Un concept d’exposition signé Arpi
Roulant sa bosse dans le monde de l’art visuel depuis quelques années, Arpi s’étonne d’une réalité qui touche tous ses paires artistiques. «Je trouvais ça plate de voir tous ces gens qui ne faisaient que des expositions individuelles. J’avais l’impression qu’un potentiel était gaspillé.» Lui est alors venu l’idée d’une exposition réunissant une vingtaine de talents de son entourage. Ces derniers s’exprimeraient tous à leur façon sur un seul et unique thème.Renaissance. Pourquoi ce thème, ai-je demandé d’entrée de jeu à maître Arpi? «Pourquoi pas», me répond-il sur le champ.
«En fait, au départ, j’avais proposé à tous le crash économique que nous vivons actuellement. Mais la plupart me faisait le commentaire que c’était un peu «quétaine» comme sujet. Avec tout ce qui entoure la crise financière mondiale actuelle, j’ai l’impression que nous connaîtrons, dans des temps à venir, une espèce de renaissance contemporaine. La renaissance, c’est une époque, mais c’est aussi se lever chaque matin!» d’expliquer le verbomoteur Arpi.
Un sujet donc très libre, sur lequel se sont exprimés 22 artistes de chez nous. Venez voir le résultat au Café-Graffiti, dès le 21 mars. L’exposition se tiendra jusqu’au 20 avril. «Ça commence le premier jour du printemps, et ça se termine le Jour de la Terre» précise l’énergique graffer. Une vrai Renaissance quoi!