Henri Kirchka, le rescapé de la shoah.
Un rescapé des camps qui racontait son histoire à des élèves de l’Athénée Bruxelles 2, à Laeken, a été pris à partie par un professeur de religion islamique, qui lui a dit que son récit était “largement exagéré“, rapporte Le Soir mardi.
Henri Kirchka avait été invité par la direction de l’Athénée à raconter son histoire et celle de sa famille à 150 élèves de secondaire vendredi passé. Et cette fois, l’école a décidé de filmer son récit vu que “les témoins disparaissent; nous voulons garder des traces“, selon la direction.
“Largement éxagéré”
Pendant la rencontre avec les élèves, un prof de religion islamique semble relativiser le témoignage. Interpellé par des élèves et des profs, il finit par déclarer que le récit d’Henri Kirchka est “largement exagéré“, provoquant un chahut.
Lundi, les syndicats ont revu les cassettes de la rencontre. “Nous avons retranscrit les propos tenus. A nos yeux - mais ce n’est pas à nous d’en juger -, l’auteur fait siennes les thèses négationnistes de Roger Garaudy, qu’il cite“, soulignent les syndicats.
L’affaire ne restera pas sans suite, assurent la direction de l’école et l’Exécutif musulman, qui désigne les professeurs de religion islamique. Une enquête administrative a été ouverte.