HORREUR DU NÉGATIONNISME à l'athénée Bruxelles 2

Publié le 17 mars 2009 par Mj1729


« J'ai entendu citer le nom de Garaudy, se souvient le rescapé Henri Kichka. Puis Gaza, mais qu'ai-je donc à voir avec Gaza ?… Je suis resté silencieux. Le calme est revenu, des élèves sont venus me réconforter. Certains pleuraient dans mes bras. Pour la première fois de ma vie, quelqu'un m'a dit que mon récit était “largement exagéré” »



Henri Kichka n'en est toujours pas revenu. Depuis 25ans, ce rescapé des camps témoigne de son expérience, notamment dans les écoles. Vendredi, il a été confronté aux propos négationnistes tenus par un professeur de religion islamique à l'athénée de Bruxelles 2.

Nier même en partie les atrocités de l’histoire de notre passé par une volonté délibérée d’asseoir ses propres convictions religieuses sur une terre conquise par le fait spirituel, est dangereux pour l’avenir de notre démocratie, il faudra plus que réagir à cet incident majeur insultant notre Constitution de droit belge, il faudra concevoir une commission parlementaire pour définir et limiter de façon claire l’intervention et le fonctionnement de l’Exécutif musulman en Belgique, nous ne pouvons accepter de laisser bafouer nos valeurs culturelles par l’innommable importation du conflit palestinien de Gaza entre autre !

Les Belges sont outrés, choqués, déçus par les affirmations négationnistes de ce représentant officiel de la Communauté musulmane, un dérapage idéologique qui ne peut se concevoir dans nos établissements scolaires : « le langage de la haine vers l’autre, le manque de compassion envers la communauté juive de Belgique qui n’a strictement rien à voir avec Gaza et la construction progressive d’un sentiment volontaire d’affrontement vers celle-ci , par l’imposition forcée de son unique dogme religieux: l’islam »

Vous pensez bien qu’avec l’extermination de 6 millions de juifs, ces propos négationnistes ne pouvaient qu’entretenir le délit moral plus que la rumeur dans la presse et cet incident prend des proportions qui n’interpellent pas seulement que les juifs de Belgique, mais l’ensemble de nos citoyens chrétiens et laïc (l’Europe faut-il le rappeler est chrétienne historiquement, bien avant l’apparition du prophète Mohammed, 7 siècles après J.C), va-t-on virer vers un clivage interethnique de type racial entre la communauté musulmane et juive, une continuité du conflit de Gaza à Bruxelles, suite à cette libéralité insensée de paroles dont le seul leitmotiv est de s’en prendre à la communauté juive de Belgique, malgré le respect institutionnel de notre Constitution.

Montée de l’intransigeance et de l’ intolérance de l’islam à Bruxelles, la quête d’un pouvoir suprême du culte musulman sur les autres communautés et religions du pays, quand l’islam veut réécrire l’histoire en Europe, le nazisme ne s’y serait pas pris autrement, félicitation donc à notre Communauté française d’avoir enrôlé en son sein, sans consultation de la population belge, une religion la plus intransigeante qui soit au XXIe siècle au cœur des débats démocratiques de notre enseignement, de l’éducation de nos enfants !


Le Ministre de l’enseignement de la Communauté française, Christian Dupont, a beau être choqué et se porter partie civile contre l’infâmant, nous ne laisserons pas passer cet intégrisme révoltant, annonciateur de nouvelles cruautés et crimes contre des citoyens de quelques origines qu’ils soient si on devait laisser l’islam prendre de l’ampleur, Bruxelles et d’autres villes sont bien placées pour le savoir, au politicien de réagir tant qu’il est encore temps !

Vient la question de savoir si les musulmans de Belgique peuvent tout se permettre, plus on leur donne de reconnaissance et de moyen, plus il fustige les autres communautés, un péril en perspective pour nos valeurs occidentales, européennes d’aujourd’hui, il n’est en effet jamais bon d’intégrer dans ses rangs des extrémistes proférant des idéologies de haine et de cruauté…

Le nazisme a été décapité par nos libérateurs et résistants, ce n’est pas l’islam qui va s’accaparer ce terreau de la peste brune pour à nouveau persécuter tout un peuple, le peuple juif en l’occurrence, demain sans doute tout l’occident !

L’intervention d’un professeur de religion islamique à l’athénée Bruxelles 2 n’a rien d’un malentendu au sens de la reconnaissance aux victimes des crimes contre l’humanité la spécificité de leurs souffrances et de leur sort, d’ailleurs pas plus tard que le 10 mars dernier, le "décret mémoire" a été voté par le parlement de la Communauté française.

Il a donc bien eu l’intention de s’inscrire dans un délit propre au négationnisme et punissable par nos lois, en minimisant les atrocités et souffrances des crimes de guerre commis contre le peuple juif durant la seconde guerre mondiale, malgré l’obligation légale que ce décret a pour intention initiale de perpétuer la mémoire des crimes contre l’humanité et des génocides, spécialement à l’intention des jeunes générations, fussent-elles majoritairement musulmanes comme dans bon nombre d’établissements scolaires de Belgique.

Le rôle de l’éducateur dans ce contexte était bien de rappeler aux jeunes qu’ont été commis et que se commettent encore d’innombrables crimes de guerre atroces dans le monde, qu’il faudrait se souvenir sans cesse des femmes et des hommes qui ont payé de leurs souffrances et souvent de leur vie les combats menés pour nous contre les régimes politiques immondes.

Il faut bien sûr sans cesse redire aux générations actuelles et futures ce que nous devons à nos aînés, spécialement, dans nos régions, aux résistants de la Seconde Guerre mondiale, mais faut-il que les représentants de l’exécutif musulman aient une connaissance précise de l’histoire car ils n’y étaient pas, ne peuvent en parler sinon que de déformer l’histoire à l’avantage de leur religion islamique qui ne dispose d’aucun passé historique sur nos territoires, ce déni de l’histoire représentant un danger pour l’occultation même de nos racines qui ne peut se faire au détriment d’une religion quelconque.

De tels propos sont totalement inacceptables, a fortiori dans la bouche d'un enseignant qui a pour mission de former de futurs citoyens, ce qui nous oblige à nous interroger sur la place réelle de l’islam dans notre pays ?

Les générations actuelles et futures doivent se souvenir des victimes des crimes contre l’humanité et des génocides et de ce qui a rendu l’horreur possible.

Elles doivent entendre, savoir et méditer que si l’être humain est capable du plus sublime, il est capable aussi du plus odieux, du plus brutal et du plus veule quand il prétend définir lui-même ce que sont le bien et le mal.

Elles doivent savoir que nous ne serons jamais assez vigilants à l’égard de ceux qui nourrissent la bête puante, de ceux qui entretiennent ces idées aux mêmes titres que celles des groupes néo nazis, en espérant ne pas devoir inclure les idéologies propres à l’islam intégriste nouvellement imposées en Belgique et qui pourraient être propices à répéter les erreurs du passé de 1940.

Si on lutte contre des faits passés, mais sans lutter contre les idées qui ont mené à ces faits, ces idées continueront à agir et feront renaître le même danger, on sait par où la genèse de ces horreurs est passée.

Ces idées inhumaines que l’on ne peut laissé courrir aujourd’hui, celles d’un professeur de religion islamique qui doit être puni pour fait avoué de négationnisme et congédié immédiatement de sa fonction d’enseignant irresponsable et irrespectueux… !