Magazine Cinéma
C'est en spectateur que nous sommes invités à ce drame de la jalousie, de l'amour possessif joué et réalisé avec subtilité. La musique aurait pu créer l'empathie, elle ne reste qu'un des éléments de cette composition un peu trop froide pour le sujet traité. Ni envôutant, ni dérangeant, ni vraiment sulfureux, ce premier film de Sophie Laloy, en partie autobiographique, séduit cependant par sa finesse et par la sensualité que savent dégager les deux actrices Isild Le Besco et la jeune Judith Davis.