La num?risation, un point essentiel
Il suffit de regarder les statistiques de fr?quentation de la BnF pour savoir que c'est un enjeu majeur. En effet, la fr?quentation de la biblioth?que a baiss? alors que dans le m?me temps les consultations en ligne ont augment? pour d?passer la fr?quentation physique. Pour autant, le pr?sident reste convaincu que la BnF sera toujours tr?s fr?quent?e et il r?fl?chit ? de nouvelles formules pour attirer les visiteurs. ??La biblioth?que reste un lieu dot? d'une fonction sociale essentielle. Et je suis convaincu que le recul de la fr?quentation n'est pas in?luctable??.
Le d?fi des ?diteurs et l'ombre de Google
Il insiste aussi sur l'importance de la num?risation de leurs fonds par les ?diteurs ??Le d?fi, pour les ?diteurs, c'est d'?tre en mesure de proposer un bouquet d'offres qui permette la lecture papier ou ?lectronique, sous forme d'achat ? l'unit?, d'abonnement...??. Il pr?cise aussi qu'il est essentiel que tous les acteurs du milieu se concertent pour ?viter le piratage.
D'autre part, les ?diteurs europ?ens ne sont pas vraiment chauds pour travailler avec Google. c'est pourquoi, ils doivent imp?rativement penser ? des solutions et proposer une offre satisfaisante. Bruno Racine ?voque comme des pistes les solutions d?j? mises en place comme Gallica 2, Europ?ana ou encore le projet Arrow.
??Europeana est un formidable acc?l?rateur des projets nationaux. Il faut que chaque pays apporte sa ? brique ?. Gallica, dans ce contexte, a vocation ? devenir une sorte de biblioth?que num?rique de France. Ce projet est capital pour le rayonnement de la culture et de la langue fran?aise??. Enfin, il n'exclut pas non plus un partenariat avec Google dans la mesure o? celui-ci s'engagerait ? respecter les droits d'auteur.
La crise
Le dernier point abord? dans cette discussion est celui de l'impact de la crise sur tous ces projets. Le pr?sident de la BnF, n'estime pas qu'elle aura beaucoup de cons?quences. Tout d'abord parce que l'essentiel des revenus de la BnF ne provient pas de la fr?quentation physique de la biblioth?que mais du m?c?nat et des subventions de l'?tat.
Et si la restriction budg?taire de 2?% pr?vue par celui-ci avant la crise, oblige la BnF ? faire des ??efforts de gestion?? (comme ne pas remplacer certains d?parts), il est compens? par un budget de 1,450 million allou? aux projets d'investissements. Enfin, concernant les gros projets du domaine num?rique, ils sont souvent subventionn?s en grande partie par le CNL (Centre National du Livre) qui lui n'a pas subi de coupe dans son budget.