Leader dans des pays comme l’Irlande, la Grande-Bretagne ou la Nouvelle-Zélande, Bebo (groupe AOL), LE concurrent officiel de Facebook, arrive en France mais il y a peu de chances de le voir véritablement émerger.
Né en 2005 et revendiquant plus de 40 millions d’utilisateurs dans le monde, le siteespère se renforcer davantage en s’attaquant au marché français. Je me suis donc inscrit afin de tester cette nouvelle plateforme, qui s’ajoute à la longue liste des réseaux sociaux.
“bof” A défaut d’un mot, c’est la première onomatopée qui m’est venue à l’esprit en arrivant sur ma page d’accueil. Le constat saute aux yeux : une interface triste (gris, noir et blanc), des publicités criardes et une navigation peu intuitive. Néanmoins, après avoir passé ce premier cap –ô combien rebutant- l’observation initiale se doit d’être nuancée puisqu’à défaut d’être révolutionnaire, Bebo présente certains intérêts.
Les plus
- intégration des autres sites communautaires (Facebook, Youtube et de la messagerie (Yahoo, AOL ou Gmail)
- respect de la vie privée (l’utilisateur garde tous ses droits sur les contenus publiés)
- partage des contenus facilités grâce aux plateformes Open Media et Lifestream contenus et médias
- possibilité de voir qui a consulté son profil (uniquement pour les plus curieux)
Les moins
- interface parfois confuse
- manque de cohérence graphique entre les pages
- bandeaux publicitaires omniprésents et imposants
- surcharge de boutiques en ligne et de marques au sein des profils d’utilisateurs
- aucune plus-value réelle par rapport à Facebook
Et ce dernier point est de loin le plus important car à moins d’être totalement réfractaire au site de Mark Zuckerberg, il n’y a pratiquement aucune chance que l’internaute franchisse le pas. Qui plus est, une des grandes forces de Facebook réside dans l’exhaustivité de son réseau. A l’heure actuelle Bebo en est totalement dépourvu.
Mon pronostic de succès en France : 0%. A moins d’un événement majeur économique ou juridique impactant Facebook dans les années à venir.