Me voilà enfin de retour après mon court séjour aux Etats-Unis. Après avoir digéré le jetlag me revoilà d’attaque pour mes enquêtes sexo. Ce que j’ai appris au lit aux Etats-Unis ? A proprement parler rien. C’est le prix à payer quand on voyage sans sa moitié. En revanche, pour m’envoyer en l’air je me suis envoyée en l’air. Au total deux journées entières dans les airs. Qui dit mieux (… au pieu) ?
J’ai néanmoins pu découvrir le sentiment partagé des américaines à l’égard de la gent masculine française. Si ces dernières craquent pour le charme et le charisme du mâle frenchy, elles hésitent en revanche devant leur carrure. Il faut dire que chez Oncle Sam la norme c’est plutôt Ken et Action Man. Résultat, à côté, même Monsieur Propre ou Popeye font pâle figure.
L’homme idéal, du moins selon les critères des américaines, serait finalement un compromis entre le physique athlétique de Brad Pitt et l’intellect d’Edouard Baer. Et les françaises dans tout ça, elles en pensent quoi ?
A mon sens, loin d’avoir revu leur idéal à la baisse elles ont simplement établi le fait que l’Homme Idéal n’existe pas. Autrement dit, Ken a rarement le Q.I. de Woody Allen et inversement. Que les hommes français se rassurent : pas la peine de filer direct à la gym si vous ressemblez à Woody. Mieux vaut miser sur ce qui fait votre charme : votre humour, votre intellect, vos traits raffinés, vos petites fesses musclées…
Les françaises savent semblent-ils mieux aimer l’autre tel qu’il est plutôt que de vouloir à tout prix obtenir le pédigré parfait, quitte à craquer pour un homme moins costaud mais costaud du cerveau.