Voici quelques vins dégustés ces derniers temps entre zamis (pour mon anniversaire...).
Rully 2004, Bouchard père & fils : des arômes bien sympatiques de gras et de noisettes sont déjà présents au nez. Il s'ouvrira au fur et à mesure que le vin se réchauffera vers des notes beurrées et de miel. La bouche est charnue, digeste et termine par une rétro de beurre et de chèvrefeuille. Bien agréable.
Sierra cantabria 2002, Rioja rouge , "Cuvée Espacial", Espagne : nez un peu fermé au départ qui se développe ensuite vers des notes franches de fruits rouges sans aucunes traces d'élevage. La bouche est dense, réhaussée par une acidité bien dosée. Le fruit est encore très présent tout au long de la longue finale. Un vin issu de macération carbonique, d'une bodega née il y a 50 ans. Le plus remarquable, c'est l'association parfaite avec la paëlla de montagne /mer d'un soir (filet mignon de porc, poulet, calamars, gambas et moules d'Espagne). On aurait dit qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Un vrai coup de coeur ! Seulement 14 € pour une telle bombe de fruits. C'est Joan Gómez Pallarès qui m'a dit : "si tu as ce vin dans ta cave, fonces !". Je tiens enfin le vin qu'il pour une paëlla... On en reparlera plus tard.
Phélan Ségur 2001, St Estèphe : le nez évoque les épices douces, le cèdre et surtout dans un premier temps le café. Le passage en carafe le bonifie et l'ouvre maintenant sur un registre de fruits murs. La bouche est un peu en retrait et souffre de la comparaison avec l'Ibérique précédent. Elle manque d'un peu de matière mais présente des notes de fruits murs tels la cerise, la mure. Finale réglissée. Un joli vin tout de même.
Mas Amiel, Maury Vintage 2003 : un tel vin ne pouvait pas se boire sans un dessert au chocolat : en l'occurence un gateau au chocolat juste cuit. Le nez développe de beaux arômes de cerises à l'eau de vie et de framboise. La bouche est très digeste et livre de petites touches sucrées et encore de cerise mais manque un peu de complexité. Finale fraîche. L'accord a bien fonctionné. Un classique.
Domaine de Bordenave, Jurançon sec 2003, "Souvenirs d'enfance" : nez effacé et alcooleux livrant quelques traces de fruits blancs. La bouche est marquée par le bois à ce stade. Pas vraiment conquis
Frantedicto, Pirouette 2005, vin de table : un vin au rendement proche de 30 hl/hectare mêlant carignan, aramon, syrah et grenache. Belle robe violette et sombre. Nez de framboise et de cerise. Bouche suave, faite de fruits noirs s'éttirant tout en longueur. Superbe fraîcheur. J'ai adoré.
Lilian Ladouys 2000, St Estèphe : le nez mêle un registre à la fois animal et d'épice. La bouche est ronde et les tanins sont fondus. Ce vin est déjà presqu'à boire. Pas mal.