Malgré le fait que je sois hyper occupé par le mutli de Killzone 2, j’ais quand même pus tâter le très sulfureux Resident Evil 5. Grand fan du premier épisode, un Resident Evil n’est jamais un jeu à prendre à la légère et est très souvent gage de qualité, sauf que cette fois-ci, la saveur n’est pas forcément la même.
Bon, je vais d’ores et déjà parler de la chose qui fâche et qui partage autant les joueurs que les rédactions entre elles. La maniabilité est risible. Certes, c’est un choix purement assumé par Capcom, mais quitte à conserver les fondamentaux pour notre perso, quid des ennemis ? Un gros déséquilibre est fait entre vous et vos agresseurs. Ils sont plus rapides, plus intelligents et plus nombreux, alors que vous, vous conservé la même maniabilité, légèrement revu tout de même, de RE4. Ce n’est pas forcement la panique qui nait, comme ce qu’escompte Capcom, mais plutôt un sentiment de frustration face à cette rigidité.
La grosse nouveauté du titre est l’apparition de la belle Sheva à vos côté. Sheva, alias double face, pourquoi ? Car elle alterne les phases grandioses et complètement catastrophiques. Elle peut vous aider à zigouiller vos ennemis, vous soigner et vous ravitailler, mais en même temps, elle peut vous piquer les dernières munitions, refuser de vous suivre, se mettre dans des endroits complètement débile et se jeter dans la gueule du loup. Bref, un gros mitige pour ma part à l’intention de cette pauvre Sheva. Elle apporte tout de même un peu de fraicheur, et permet, tout de même, de jouer en Coop avec ses potes sur le live.
Après ces quelques heures de jeu, mon ressenti est plutôt mauvais, je ne parviens pas à être emballé par le jeu. Je qualifierais, pour le moment, RE5 d’un bon gros jeu défouloir, offrant du grand spectacle, des fort jolies graphismes, mais qui manque cruellement de saveur, d’originalité et de génie. Trêve de plaisanterie, il faut que je continue mon avancé pour vous offrir un test comme il se doit et un bilan un peu plus objectif, pacque là, c’est le joueur qui parle….