Ce bleu Grand

Et puis j'ai regardé à nouveau Le Grand Bleu.
Un film culte, né en 1988, sorti des abysses et qui a connu un succès phénomènal. Il me souvient qu'à l'époque, quelques uns avaient décidé de se lancer dans la plongée comme je m'étais mis au Chili Con Carné après 37°2 le matin. C'est dire.
Le Grand Bleu était diffusé sur une chaîne de télévision publique et, paradoxalement, parce que Télérama en disait plein de mal, genre ce film est pas bon il veillit mal tout ça, je me suis dit, tiens, je me le mettrais bien sous la rétine, ce film, histoire de vérifier si effectivement, ça virait navet cette affaire, moi qui n'avait pas trop accroché avec à l'époque.
Les dauphins, tout ça, ce n'était pas mon truc. Mais grande et belle surprise. Je l'ai aimé, ce film, cette fois. Tombait bien.
Je ne me souvenais plus de grand chose, en fait. Ne me souvenait pas qu'on y souriait, aussi.
Et puis cette musique, de Eric Serra, ancien acolyte de Higelin. Mais c'est bien sûr.
Et puis Jean Réno. Et puis Jean-Marc Barre.
Et puis le rapport à la nature. La fascination des océans. La recherche du père et de la mère par l'apnée, la mer, la "compétition" qui sert ici de prétexte à l'émulation, histoire de parvenir à l'essentiel, chacun sa vérité. Une vision du monde. Qui a parlé. Qui parle encore. Au-delà des mots. Bleu.