Ils n'ont pas pu résister, des militaires ont investit les bureaux présidentiels.
Des coups de feu se font entendre dans le bâtiment. Le chef de l'Etat, Marc Ravalomanana, est, lui, toujours retranché dans son palais, en périphérie de la capitale Antananarivo.
Depuis près de trois mois, le chef d'Etat malgache fait face à un mouvement de contestation dirigé par le maire déchu de la capitale, Andry Rajoelina. Soutenu par une partie de l'opinion malgache, celui-ci reproche à M. Ravalomanana de rester sourd aux revendications sociales de la population et de préférer faire fructifier dans l'île de l'océan Indien les intérêts de son groupe agroalimentaire. Le conflit a déjà fait plus de 135 morts.
Les militaires se sont faits enfin entendre. Coup d'état ou intervention pour mettre un peu d'ordre, seules les heures nous le dirons.