La journaliste est allée palper du scientifique sur la question. Il en ressort notamment que l'on assisterait (conditionnel) à un "retour de la virilité" . Dixit Jean-François Amarieu, sociologue. Son collègue moustachu Jean-Claude Kaufmann évoque de son côté une "mode". Les deux s'entendent pour dire que ce poil-là, celui des années 2000, puiserait ses racines plutôt du côté des années 1930 - 1940 que des années 1970. Pas baba, ni cool, au point que Bernard Andrieu, prof à la faculté de sport, parle lui "d'écologie de la peau". Il conclut que le poil pourrait être (conditionnel)... une lutte. Une résistance. Histoire de battre en brèche l'imberbe et avec lui, une société uniformisée. Le rapport avec Sarko, décidément prompt à être sur tous les fronts y compris dans nos salles de bain le matin (ou le soir) en se rasant ? Son corps ! Lisse, athlétique, qui veut effacer toutes les aspérités et conflits, sans voir un poil dépasser.
Allez. Poil final. Je ne voudrais pas vous raser avec ça, non plus.