Le premier à s'exprimer sur le sujet est l'inénarrable Pierre Méhaignerie dont Guy Bedos, dans l'un de ses sketch, disait "qu'on dirait un yaourt pas frais"
Ce politicien professionnel et cumulard qui est Vice-président de l'UMP est aussi :
Député de la 5ème circonscription, Maire de Vitré (18000 habitants), Président de Vitré Communauté (Communauté d'Agglomération qui regroupe les 4 cantons d'Argentré, Châteaubourg, Vitré est, Vitré ouest) et anime le comité de pilotage du Pays de Vitré-Porte de Bretagne (qui regroupe Vitré Communauté, la communauté de communes du Pays Guerchais et la communauté de communes de La Roche aux Fées) et Président de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée Nationale
Et d'ajouter que : " Nicolas Sarkozy ferait bien de revenir sur le bouclier fiscal instauré par cette loi, et d'appliquer "pendant deux ans" une contribution exceptionnelle sur les revenus qui "dépassent l'entendement". C'est-à-dire "les revenus des personnes qui gagnent 300 000 à 400 000 euros par an". Source JDD
ça vous la coupe ?
N'ayez crainte, car notre super élu propose à la manière centriste dont il a l'habitude : "... / ... à condition que la France n'agisse pas seule, mais de concert avec d'autres pays". Histoire de "marquer les esprits" et aussi d'"éviter les délocalisations" fiscales, "il faudrait que cette mesure soit engagée par plusieurs pays en même temps", explique le député. "Pourquoi pas lors du prochain sommet du G20 ?"
Malgré cela, Pierre Méhaignerie dit ne pas souhaiter remettre en cause le "bouclier fiscal" voté en 2007. "Non je ne suis pas favorable à une remise en cause de la loi TEPA (Travail, emploi et pouvoir d'achat)(...) mais je souhaite qu'on réfléchisse à une contribution exceptionnelle comme en Allemagne ou aux Etats-Unis."
En clair en parler ne coûte pas grand chose puisque le mesure sera refusée par plusieurs pays invités au G20 et que Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il était hostile à toute augmentation des impôts. Et comme c'est Nicolas qui commande ....
ça vous la coupe une deuxième fois ?
Du calme, le président du Sénat a seulement indiqué que : "... / ... le Sénat "réfléchissait"... / ... "Le débat doit être ouvert" "donnons nous le temps d'examiner les conditions d'une sortie de crise, avant de nous envoyer au visage qui est 'pour' et qui est 'contre'" Source JDD
Courageux mais pas téméraire le président du Sénat. Il faut dire que l'expression "aller d'un pas de sénateur" prend ici tout son relief
Si vous vous demandiez encore, à quoi servait le 19 mars prochain, vous avez deux réponses qui vont vous aider ... à rejoindre les manifestations
par Slovar