Face à la crise, les services rêvent de transformer l'intercontrat en chômage partiel

Publié le 13 mars 2009 par Romic

Déjà expérimenté par les sous-traitants de l'automobile, le recours au chômage partiel suscite l'intérêt de toute la branche Syntec, qu'il s'agisse des SSII ou des sociétés de conseil en technologies. Mais la mise en oeuvre du dispositif suscite la colère des syndicats. Un conflit sur le sujet est en germes.

A situation exceptionnelle, dispositif qui ne l'est pas moins. Afin de répondre à la montée rapide des intercontrats dans les sociétés de conseil en technologies et dans les SSII, quelques entreprises ont demandé à l'administration - en l'occurrence aux Directions départementales du travail et de l'emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) - de placer un certain nombre de salariés en chômage partiel. Pour l'instant, ces demandes concernent des sociétés de conseil en technologies (R&D externalisée) affectées par la crise du secteur automobile.

Selon nos informations, Akka, Assystem et Segula, trois prestataires en R&D externalisée, ont déjà recours au dispositif. Contactée, la dernière a décliné notre proposition d'interview. Tandis qu'Assystem s'est dit dans l'impossibilité de répondre à nos questions dans les délais impartis. D'autres prestataires, comme Alten - qui a évoqué le sujet en marge de la présentation de ses résultats annuels - et Astek, y réfléchiraient. Il s'agit d'une première dans le secteur du conseil en technologies. Selon la CFDT, la mesure concernerait déjà 4 000 salariés. De son côté, sans fournir de chiffres précis, le Geicet (un groupement professionnel réunissant des sociétés d’ingénierie et de conseil en technologies) affirme que le dispositif ne touche qu'une fraction des 3 000 ingénieurs qui ont vu leurs prestations stoppées du fait de la crise dans l'automobile.

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