Ou sont passées les 180 milliards de dollars qui renflouent à grand peine le premier assureur américain AIG?Réponse : dans les poches des banques mondiales et en particulier des banques européenes !
Selon un rapport publié hier sur le site internet d'AIG, la Societe Generale a reçu 11,9 Mds$ et BNP Paribas 4,9 Mds$, tandis que Calyon, la banque de financement et d'investissement du Credit Agricole, a obtenu 2,3 Mds$.
Ces sommes,correspondent à des achats de Credit Default Swaps (CDS, des assurances sur les défauts de crédits), et auraient été perdues en cas de faillite d'AIG. En pratique, AIG a vendu ces assurances contre un risque de défaut de sociétés que l'on croyait à l'abri du risque. Or la faillite de Lehman brothers a précipité la descente aux enfers d'AIG puisque l'assureur avait évidemment de nombreux contrats couvrant la 4eme banque mondiale du pays.
Nationalisations des pertes, privatisation des profits
Cette manne distribuée aux banques étrangères mais également aux grandes banques d'affaires telles que Goldman Sachs (qui a touché 12,9 Mds$) pourraient bien faire grincer des dents les contribuables. D'autant que les bonus ont été également annoncés : plus de 165 millions de dollars vont être distribués à ceux là même qui ont créé ces pertes abyssales
Encore une épine dans le pied de la jeune équipe gouvernementale d'Obama : " Non à la nationalisations des pertes et à la privatisation des profits" risque de ressurgir dans les slogans des opposants.
Côté américain, Goldman Sachs a touché 12,9 Mds$ et de nombreuses autres banques ont été dédommagées, dont Merrill Lynch, Wachovia, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Bank of America ou encore Citigroup...
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