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Je suis très déchiré à propos de la pub à la télévision. Je n'aime pas la pub, même si, à partir d'un certain âge, elle devient utile pour aller pisser sans perdre la continuité du programme qu'on regarde.
Les requins branchés essaient bien de m'expliquer que ça ne change rien: de toute manière, c'est moi qui paye les pubs en achetant les produits qui les font. C'est mal me connaître: plus ils envahissent mon écran, moins je les achète!
Finalement, j'aurais préféré les garder pour avoir le temps de débarrasser la table après le journal télévisé et faire quelques pauses-vessie au cours des rares soirées que je passe devant mon téléviseur.
Bon allez, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Plus il sévit fortement et plus il réduit la durée de sa nuisance, et je crois aux jours meilleurs. Mais le problème, c'est que comme les autres, plus que les autres, il ne tient pas ses promesses.
Eh bien non. Damned, encore niqués!
Samedi soir, 14 mars, sur France 2, entre la fin du journal et le début de la pièce, j'ai vu passer sur mon écran Gédimat, GMF, Renault, Velux et Darty, et à 22h30, entre la pièce et l'émission de Ruquier, pendant quinze minutes d'on ne sait pas quoi puisque officiellement, il n'y a plus de pub, j'ai revu défiler à nouveau Gedimat, la GMF et Renault, accompagnés cette fois d'Orpi, de la Caisse d'épargne et des vacances en Irlande. Sans compter un spot sur le don d'organes que je veux bien passer en pertes en profits.
Alors, bien sûr, kolossale finesse, ce ne sont plus des spots publicitaires. Tous ces marchands du temple ne sont plus des « annonceurs », mais des « sponsors »... Ils finiront même pas les intituler « mécènes » si on les conteste davantage.
Bilan: là comme ailleurs, nous nous sommes fait entuber sur toute la ligne: il va falloir payer notre télévision à la place des gentils annonceurs, mais sans aucune contrepartie: ils ne nous ont pas débarrassé le plancher pour autant. Ils sont toujours là... à nous narguer.
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