Il y a dans la crise traversée par les économies occidentales un lent mouvement qui s’annonce. « Démondialisation » ou « Deglobalisation », il tend à affirmer que la mondialisation n’est peut-être plus la garantie de croissance économique que l’on nous avait ainsi annoncée.
Si l’on doit le terme « deglobalisation » au premier ministre britannique Gordon Brown, on notera surtout qu’elle illustre la peur de certains de voir le commerce international reculer les économies se recentrer sur une échelle géographique largement recentrée.
Les plans de relance laissent ainsi apparaître une conscience à la fois européenne, nationale et régionale.
Alors, certes, l’Amérique d’Obama a ouvert la voie et mis en avant autant le « Buy American ». On s’étonnera donc que l’on ne parte pas davantage en Europe vers la reconquête des marchés intérieurs et transfrontaliers locaux. A crise globale, achat local !
Une crise, c’est aussi l’occasion de repenser les modèles que l’on croyait éternels. Il est temps de s’y mettre. L'heure d'une certaine relocalisation sans doute.