Magazine France

Jean Sarkozy soutient Roger Karoutchi

Publié le 16 mars 2009 par Exprimeo
La Région Ile de France est la seule à connaître une telle émulation pour la désignation de la tête de liste UMP pour les régionales. C'est un indiscutable succès pour l'UMP que de parvenir à faire vivre des élections internes disputées car de telles compétitions valorisent la fonction des militants. C'est d'ailleurs là le probable prochain défi majeur pour Xavier Bertrand. C'est en effet là que Xavier Bertrand peut trouver toute sa valeur ajoutée en devenant le "Chairman" de l'UMP. Dans cette conception, son rôle consiste à transformer l'UMP en mécanique performante de compétition électorale. C'est admettre une fois pour toutes que son rôle est purement logistique. C'est une instrumentalisation d'un parti politique qui devient un cadre d'organisation. C'est une fonction qui ne correspond pas à l'histoire des partis politiques Français. Mais c'est peut-être l'âge moderne des partis politiques que cette évolution à l'Américaine. Et si la valeur ajoutée à terme de Xavier Bertrand consistait à vendre du silence en organisant la vocation utilitaire de l'UMP ? A la tête de l'UMP Nicolas Sarkozy vendait du bruit quotidien par le contenu des messages comme par leur expression souvent provocante. Cette approche est pratiquement impossible et peut-être même dépassée. Et si Xavier Bertrand vendait maintenant du silence, ne protègerait-il pas son propre avenir de la façon la plus efficace tout en empruntant la seule voie possible pour faire vivre l'UMP ? Ce qui est sûr, c'est que la primaire pour l'Ile de France s'installera comme une référence pour les partis qui doivent vivre des compétitions internes actives réelles. Roger Karoutchi a mis en place une mécanique électorale efficace qui a respecté la primaire UMP comme une véritable élection.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Exprimeo 5182 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte