L'indécrottable supporter que j'y suis espère, bien sûr, mais le bilan est pas folichon. Du tout. Voilà un club qui a vécu une magnifique aventure et qui, en quelques mois, a vu son équipe imploser.
Ca fait échos à un billet que j'ai lu sur le site Des pas perdus. Là, il est question de l'Olympique de Lyon, bouté hors de l'Europe par Barcelone, et, depuis, flingué sur ses terres par Auxerre. Le billet cite notamment cette phrase du président de Lyon, Jean-Michel Aulas : "Quand on a un état d'esprit tourné non pas vers l'élite, mais vers un égalitarisme qui rabaisse le niveau de tout le monde, on a ce qui est arrivé mercredi soir." a déclaré ce dernier. Cette phrase m'exaspère. Je ne l'aime pas, et sur le fond, et sur la forme. Pourtant, à Nancy, c'est quelque part ce qu'il se passe.
Le club a tenté un coup, en refusant de faire venir des "stars" pour ne pas avoir à gérer un vestiaire avec des gros écarts de salaire. Alors presque tous les joueurs sont logés à la même enseigne. Mais résultats aidant, et transferts la tirelire gonflant, une belle enseigne tout de même
puisque les joueurs "historiques" ont vu leurs subsides être multipliés par trois ou quatre.
Difficile, dans ce contexte, de se "bouger" pareil. Et une fois encore, l'argent au coeur de méprises. C'est fatiguant, à la fin ;-)
En attendant, voilà un club qui était sympathique et qui ne l'est plus. D'autant qu'il ne joue pas le jeu, s'efforçant de ne pas perdre et finissant par ne plus gagner. Adepte du "on récolte ce que l'on sème" et du "on a ce que l'on mérite", je ne peux que constater comme c'est dangereux de perdre ses fondamentaux et que c'est piégeux de transformer rigueur en rigidité.