Une fois ces méchancetés dites, il convient de saluer le fait que Morrissey se refuse à réformer son groupe mythique même en échange de la somme extravagante de 75 millions de $. « Je préférerais manger mes propres testicules » explique notre homme dans Technikart « ce qui signifie quelque chose » précise-t-il « pour un végétarien comme moi ». Définitif !
Ils sont en vérité peu nombreux à résister à ces offres mirobolantes qui émergent pendulairement. C’était le cas avec Joe Strummer pour The Clash, de Robert Plant concernant Led Zeppelin. C’est malheureusement le chemin inverse pour les Who, Les Pretty Things, Police, Sex Pistols et autres Buzzcocks. Vous me direz, est-il pire de réformer les Who ou de faire perdurer les Rolling Stones ou U2 ? Je pose la question et ne peut qu’y répondre pas un « C’est pareil » tout aussi définitif que les propos de Morrissey sur les parties les plus intimes de son anatomie. Espérons tout de même que le Mancunien se ressaisisse et nous propose un de ces jours un retour…