1. La réforme sera appliquée "de manière transitoire" pour la session 2010.
2. "Les dispositions définitives de cette réforme pour la session 2011 feront l’objet d’une concertation avec les organisations représentatives et les acteurs concernés". Une commission de concertation et de suivi sera ainsi mise en place afin de formuler des recommandations au gouvernement "sur l’articulation entre les masters et les concours, sur la question de l’adossement à la recherche des masters, sur les éventuelles adaptations que pourront connaître les épreuves et l’organisation des concours et sur les ajustements pour certaines disciplines professionnelles de l’enseignement professionnel." En particulier, si les épreuves d'aggrégation ne seront pas modifiées, les concours de juin 2010 seront "provisoirement ajustés".
3. Dès septembre 2009, des stages qualifiants (de 108 heures par an) seront proposés aux élèves de Master 1 et de Master 2 qui se destinent à l'enseignement.
4. Un dispositif d'aide sociale complémentaire sera créé pour ces futurs enseignants (12 000 bourses, aide de 1449 euros par an pour les plus défavorisés, etc).
5. La formation continue des jeunes enseignants serait
6. Les rémunérations pour les jeunes enseignants seraient revalorisées dès 2010, sans préciser de combien.
Mais le même jour, le syndicat de l'enseignement supérieur Snesup-FSU, et la fédération Unsa Education ont critiqué ces derniers reculs gouvernementaux : "Rien n'est réglé", du "bricolage", "tout simplement sans queue ni tête". Les mots sont durs. Dès le lendemain, on apprenait des services du ministère que Valérie Pécresse allait rappelé dès lundi, dans une circulaire aux présidents d'université, que leurs grévistes devaient se déclarer, afin d'appliquer des retenues de salaires.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, va rappeler en début de semaine, aux présidents d'université l'obligation légale des grévistes de se déclarer comme tout fonctionnaire, de sorte que puissent être opérées les retenues de salaire normales, a-t-on appris samedi 14 mars auprès du ministère.Il est normal et usuel que les périodes de grève ne soient pas rémunérées.
"Il s'agit d'un simple rappel écrit de la loi", selon la source, ajoutant : "les enseignants-chercheurs sont des fonctionnaires d'Etat, ils sont d'ailleurs très attachés à leurs statut, ils doivent donc se conformer aux obligations qui incombent à tout fonctionnaire" (source).
Le rappel de la ministre est toutefois symbolique. Il s'agit de faire pression sur une contestation qui n'a que trop durer pour le gouvernement.
Le gouvernement résistera-t-il à la radicalisation des conflits ?
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