Je lui ai fait lire. "Et puis, demandai-je, tu vois des images?" "C'est drôle. C'est bien écrit...
Tu pourrais vendre ça à Playboy, ou disons Hustler, parce que c'est un peu plus hardcore." Ouain, me dis-je, faudrait que ce soit en français. Disons, Hustler France.
Ç'a pris 2 secondes avant qu'on éclate de rire, l'homme chat et sa blonde. Non mais, t'imagines : "que faites-vous dans la vie demoiselle? - Je suis banquière, auprès des professionnels de la santé. Et puis pigiste aussi. Pour Hustler France."
Je disais à mon chum qu'il était beaucoup plus facile d'écrire de l'érotique que du politique ou du philosophique. Le sujet est en effet fort inspirant et des fantasmes, on en a plein d'emmagasinés. Ce que je trouve le plus difficile, c'est le vocabulaire. Disons que cela tourne toujours autour de 3 ou 4 mots; ça manque d'une certaine richesse. Je ne cherche pas la sophistication puisque, avouons-le, j'ai le verbe cru et relativement vulgaire. Mais au moins : un peu de variété!
Alors, je dois me mettre à la lecture des classiques de l'érotique. À part Histoire d'O, je n'ai jamais lu d'érotique. Il n'est pas trop tard pour apprendre. Et puis les mots, on les aime, ils sont faits pour nous parler, de tout et de rien.
Bientôt, je reviendrai vous écrire sur des choses moins futiles mais toutes aussi agréables : vino, bouffe, été, patio, terrasse O'Bar, l'homme chat, bb poilu et mes enfants ados qui quittent la maison.