Yohann Diniz (médaillé d’argent du 50 km marche, en 3h44’52) :« C’est deuxième place est le fruit d’une année de travail. Et le résultat d’une course prudente. Ce n’est pas une victoire, mais c’est beau quand même. Avec ces conditions de course, la médaille d’argent est un exploit. Quand j’ai attaqué pour prendre la tête, je l’ai sans doute fait un peu fort. Cette accélération a alerté les juges. Et j’ai reçu deux cartons rouges. Après, j’ai préféré assurer. L’Italien revenait fort, mais je savais que je pourrai relancer sur la fin et le contenir. J’aurais pu aller chercher l’Australien, mais je n’aurais peut-être pas terminé la course. Je croyais en moi. Je savais que j’avais les moyens d’aller chercher ce résultat. »
Romain Mesnil (médaillé d’argent du saut à la perche, avec 5,86 m) :« C’était un concours où il fallait prendre des risques. J’ai commencé à me libérer à 5,81 m. A 5,86 m, mon bras retombe suer la barre au premier essai. Au deuxième, je prends ma perche, et là je sais que je vais passer, d’une façon instinctive. Par moments, on se sent très fort sans savoir pourquoi. C’était un de ces moments là. Après, je dois me re-concentrer pour 5,91 m, car je sais qu’il y a l’or au bout. Mais ça ne passe pas. Ce que j’ai fait aujourd’hui, c’est génial, extraordinaire. J’ai atteint la trentaine, je commence à être mature. »