The Economist est extrêmement inquiet des transformations possibles de la direction de l’UE (Beware of breaking the single market).
Le danger. De manière incompréhensible, Allemands et Français estiment que la politique de l’UE est d’essence anglo-saxonne, et que le président de la commission Barroso en est le champion. Machination machiavélique : ils proposeraient à Tony Blair la nouvelle présidence de l’UE en échange du remplacement du dit José Manuel Barroso par un candidat moins libéral. Or, l’UE va devoir sauver l’Europe de l’Est, victime de ses illusions ultralibérales : les nouveaux maîtres de l’UE risquent de lui imposer des mesures plus favorables à l’homme qu’au marché (par exemple salaire minimal).
Avec une logique admirable, The Economist se porte au secours de cette Europe si peu libérale et supplie le gouvernement anglais de sacrifier Tony Blair au maintien du président Barroso.