par Djamel, petit fils de Harki
Mesdames, Messieurs,
Je tiens à vous dire mon point de vue sur le débat des Gouvernements sur les rapatriés et plus particulièrement sur les harkis. Mon grand père a été le témoin direct d'une guerre qui, pendant de très nombreuses années, n'a pas dit son nom ( évènements, guerre, maintien de l’ordre… ). Il a été l'acteur impliqué, et parfois mal compris, après temps d’années il compris dans les années 80 que les efforts parlementaires n’ont pas été à la hauteur, d'abord pour reconnaître cet état « de guerre », ensuite pour offrir à nos concitoyens une date officielle de commémoration.
Permettez-moi tout d'abord de reconnaître, aujourd’hui, quelques timides avancées de la solidarité nationale en faveur des rapatriés. Tout d’abord, un engagement qui a pour but que de permettre à la nation tout entière d'exercer son devoir de mémoire à l'égard non seulement des morts et blessés du conflit algérien, mais aussi du traumatisme réel qu'a constitué l'exil des Français d'Algérie.
Permettez-moi tout d'abord de reconnaître une volonté de garantir la poursuite de la solidarité nationale en faveur des rapatriés et ceci grâce aux combats de certaines associations. La création de la mission interministérielle aux…