Lumix TZ4, TZ5, TZ6, TZ7 ?
Les Lumix ont une sacré réputation dans le milieu des compacts numériques. Le TZ3, deux gammes en arrière donc, a été un best seller dans le domaine. C’est donc tout naturellement que j’ai commencé à m’y intéresser quand mon premier appareil m’a lachée.
Evidemment, mon coeur de geek s’était très vite emballé à la découverte des caractéristiques techniques des TZ6 et TZ7… mais ma banquière - si conciliante et compréhensive soit-elle aurait moins apprécié. Imaginez : une optique Leica, qui équivaut à un 25 - 300mm, le tout stabilisé, dans un petit boitier qui tient dans la poche.
Après quelques comparatifs, disons simplement que la gamme TZ marche par deux : TZ4 et TZ5 sont de même génération, comme TZ6 et TZ7. Entre les deux, il faut regarder précisément les fiches techniques pour trouver les différences :
- le TZ7 est clairement orienté vidéo avec une sortie HDMI possible (bon ça reste de la vidéo tournée sur compact numérique tout de même) ; et propose une reconnaissance des visages en mode photo que ne fait apparemment pas le TZ6. Pour le reste, tout semble identique (10 millions de pixels, zoomx12 soit un équivalent 25-300mm).
- dans la gamme du dessous, même différence : le TZ5 est nettement orienté vidéo (HD 720p à 30 images /s) ; plus une différence côté capteur : 8 millions de pixels pour le TZ4, 9 millions pour le TZ5, et côté écran : 2,5 pouces pour celui du TZ4 et 3 pouces pour celui du TZ5. Pour le reste, même zoom pour les deux : x10 soit un équivalent 28-280mm).
Sachant que j’avais un des premiers Canon Ixus avec un écran de la taille d’un timbre poste et quelques 3 millions de pixels au capteur, le TZ4 allait déjà être une révolution pour moi… Je n’ai aucune envie de faire de la vidéo avec, et je préfère de loin une autonomie de la batterie plus importante qu’un super grand écran. Choix raisonnable donc pour le “petit” TZ4.
La prise en main en passant de Canon à Panasonic
Quand on commence à prendre de l’âge (notez le rôle de l’accent circonflexe pour le poids des années), on devient de plus en plus réticent à changer ses petites habitudes. J’avais donc une petite appréhension au changement de marque : après des années à manier des menus Canon, est-ce que je n’allais pas être perdue dans un environnement tout nouveau et différent ?
Eh bien force est de constaté qu’il y a quand même une certaine logique côté icônes : le flash, le mode macro, le retardateur, l’accès au menu sont symbolisés de la même manière sur le boitier. Le zoom avant / arrière fonctionne dans le même sens ; le changement de mode prise de vue / visualisation des images est identique… Bref, côté molettes et boutons, aucun problème.
Et pour ce qui concerne le paramétrage, en quelques minutes, j’ai réglé mes préférences de lumière, de sensibilité, d’enregistrement, réglé l’heure locale, celle de mon lieu de destination… bref, entièrement maitrisé la bête, comme si rien n’avait changé.
Bref, je suis déjà sous le charme…