Pour eux, c’est déjà une super journée… cet après-midi, on va chez Ferdinand et ça… depuis le temps que Gabriel nous le réclame.
Hier après-midi, Marianne fait un saut sur Paris, motif de ce déplacement éclair, une sélection pour intégrer la formation du CAFDES. Bien entendu, elle a été brillamment reçue. A n’en pas douter, les prochaines années connaîtront des évolutions significatives ; la région deviendra probablement trop petite.
Vendredi, lors d’une formation FO, on m’a proposé un mi-temps en détachement syndical (dans un établissement de 2500 agents). Si le challenge est intéressant, il pose différents problèmes. De fait, une évolution professionnelle plus erratique surtout si je réussis mon concours d’ingénieur territorial. Une perception assez peu valorisante de ce type de boulot…
Je ne suis pas naïf, déjà représentant syndical, ce n’est pas ça alors permanent, je ne vous dit que ça. Rien de tel pour se cramer définitivement et faire une croix sur tout changement de collectivité et de boulot… à 38 ans, c’est un peu raide à avaler ; dans mon esprit, ce type de truc, c’est 5 ans et après faut passer à autre chose (un peu comme assistant parlementaire). C’est dommage, le challenge me paraissait intéressant, pas mal de boulot à faire, des échéances à 3 ans (avec le renouvellement anticipé des instances paritaires) mais je n’ai pas spécialement envie d’être doublement marqué au fer rouge surtout si avec Marianne, nous sommes amenés à bouger… permanent syndical détaché… c’est mort…
Et dernier point, c’est un fil à la patte, j’ai quitté volontairement le monde politique pour éviter cela, ce n’est pas pour m’en imposer un autre.
Enfin, cela traduit quelque part l’état de nos sociétés, un peu comme pour le congé maternité… tu payes d’une façon ou d’une autre.
Bon… Ce n’est pas que je m’ennuie mais interclub de tennis à 9 heures.