Rentrés d’une journée d’activités à l’extérieur, on vient d’apprendre que le cancer a finalement eu raison d’Alain Bashung plus tôt aujourd’hui.
Quelle triste nouvelle. Alain Bashung était un monstre sacré, une icône, un géant. J’écoute présentement “La nuit je mens” sur Fantaisie miltaire, mon Bashung préféré (avec L’imprudence), et je m’en veux de n’avoir jamais vécu Bashung live, assis dans la même pièce que lui. Je m’en veux de n’avoir pu me lever et l’applaudir à m’en brûler les mains pour l’intensité de sa voix, la beauté de ses chansons et les risques qu’il osait prendre à chaque album, qui se transformaient toujours en coup de maître.
À 61 ans il nous quitte au sommet de son art. Bleu pétrole était un grand Bashung et il l’a chanté à son public français presque jusqu’à son dernier souffle (il a donné des concerts alors qu’il était très souffrant), livrant des performances mémorables. Même avec le cancer lui rongeant le dedans, Bashung était encore trop fort.
Non mais quelle triste nouvelle!