Lee McQueen est un pur visionnaire, bien davantage qu'un créateur de mode. C'est surtout un être rare, et c'est pour ça que je l'aime.
Même si aujourdh'ui son sucès est phénoménal, même si son bureau et son studio sont baignés de lumière dans des espaces immenses sur Clerkenwell Road à Londres, il reste lui-même. Je n'ai pas oublié les débuts, ni tout ce que Lee a pu dire ou faire à certains instants précis au cours de ces 12 années. Jusqu'à il y a une semaine.
Un défilé dure environ 15 minutes. Warhol aurait saisi toute l'ironie de la chose. J'y passerai environ 8 heures. Depuis les commencements, quand on entend les marteaux et les perceuses, jusqu'à la fin, quand les bijoux, les vêtements, les chaussures disparaissent en 5 minutes sous des housses noires.
Juste avant qu'une foule hétéroclite envahisse le backstage. Je m'en amuse toujours. Ils cherchent fébrilement Alexander McQueen, il n'est jamais là. Il a toujours fui. Evanoui, ailleurs.
En voir davantage dans l'album : McQUEEN
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GARBAGE...
Vraiment mes années Londres :
Stupid Girl, I'm only happy when it rains, Milk, I think I'm paranoid, You look so fine... Vous écout(i)ez ?