Les femmes qui subissent l'ablation des ovaires avant la ménopause courent un risque accru de développer la démence ou d'autres problèmes mentaux ultérieurement _ à moins qu'elles ne prennent des oestrogènes jusqu'à l'âge de 50 ans, indique une étude.
Des experts affirment que ces résultats devront être confirmés au moyen d'études plus poussées, mais cela semble indiquer que le sujet devrait être abordé par les femmes pré ménopausées et leur médecin lorsque l'ablation des ovaires sera envisagée.
Et s'ils décident d'aller de l'avant avec l'ovariectomie, ils devront peser le pour et le contre de la prise d'oestrogènes jusqu'à l'âge de 50 ans, indique l'auteur de l'étude, menée auprès de 1500 femmes ayant subi l'ablation d'un ou des deux ovaires entre 1950 et 1987, et d'un groupe témoin de 1500 autres femmes, aux États-Unis.
Presse Canadienne