Magazine Humeur
C'est la troisième fois en deux mois que Riyad, la capitale de l'Arabie saoudite, est ensevelie sous une aussi impressionnante tempête de sable et de poussière. La faute en incombe au manque de pluie et, à chaque fois, toute l'économie de la ville s'en trouve paralysée. Il ne faut que quelques heures au paysage pour virer au beige, puis à l'ocre, avant que la visibilité ne devienne quasi nulle.Il faut alors fermer l'aéroport ainsi que les écoles, et tous les habitants qui n'y sont pas obligés évitent de sortir. Ce qui c'empêche aucunement le sable de s'infiltrer partout, dans les yeux comme dans les poumons, à travers les fenêtres mal jointes et les circuits de climatisation. AFP photo/STR