Les parents constatent souvent que les enfants "stressés" connaissent des difficultés à s'endormir. Difficultés qui augmentent le stress puisque, plus l'enfant (ou l'adolescent) peine à s'endormir et plus il redoute de se coucher. Il retarde l'heure d'aller au lit, instaure des rituels "d'épuisement" (lecture, musique, ordinateur...) qui usent les parents... Le coucher devient un sujet de conflits, accentuant encore les tensions.
Plutôt que de "stress", il parait plus juste de parler d'angoisses de coucher :
- soit parce que la journée a généré des soucis ou contrariétés que l'enfant ou l'ado ne sait pas gérer ni évacuer. Ces ruminations créent un état de tension et s'opposent à la détente prélable au sommeil.
- soit parce que le jeune a "peur de ne jamais s'endormir". C'est "la peur d'avoir peur". Se percevant seul au milieu d'un appartement silencieux dans lequel tout le reste de la famille dort, il craint par avance de s'ennuyer ou de s'angoisser.
- soit parce qu'il anticipe déjà sur la journée du lendemain, qu'il projette négativement (cas très fréquent chez les petites filles) dans la peur de "ne pas y arriver", qu'il s'agisse d'une leçon apprise ou d'un contrôle à venir.
Or, le sommeil est une des choses les plus natuelles du monde et on peut l'apprivoiser, se le réapproprier positivement. Pour cela, on apprend à évacuer ses tensions de la journée, et à se détendre, aussi bien physiquement que mentalement, afin de laisser les pensées parasites de côté.
Les enfants réagissent très vite aux techniques sophrologiques autour du sommeil. En 3 ou 4 séances, ils vont déjà observer une amélioration de leur situation, pour retrouver facilement - et seuls! - le chemin des doux rêves.