de Lascaux et Chauvet au Douanier Rousseau

Difficile de résumé, une conférence d’une heure 30, Denise Reillat nous a envoûté et l’assistance venue de tout le département a été enchantée.
Alain Vergez a rédigé un bel article ce Vendredi 13 mars sur le journal la Dépêche.
L’art naïf a commencé dans les grottes préhistoriques comme nous avons des exemples en France avec Lascaux et Chauvet ou sur les roches du désert… Les hommes et les femmes ont peint leur vie de tous les jours sur les parois avec les pigments et les instruments à leur disposition bâtons noircis, doigts et l’on fixait pour que ces œuvres arrivent jusqu’à nous avec un acide naturel: l’urine. Ils ont signé leurs créations avec leurs mains.


L’origine du mot naïf prenait alors sa vraie dimension par la traduction d’innée.
Les siècles sont passés et le premier peintre célèbre a bravé les codes de la bourgeoisie et de la peinture fut Henri Rousseau au XIX. Il exerçait son métier de douanier d'ou son nom, en même temps que son art comme beaucoup de peintres naïfs d’aujourd’hui. Il peignait en toute liberté, en autodidacte ce qu’il voyait de la nature et des gens, pas de sujet historique, ni religieux , ni mythologique.

La première grande exposition fut celle organisée par un collectionneur d'art allemand Wilhelm Uhde, pour les 5 Grands autour du Douanier Rousseau (1844-1910)
Camille Bombois (1883-1970),
André Bauchant (1873-1958),
Louis Vivin (1861-1936)

et Séraphine Louise de Senlis (1864 1942)
L’art naïf a pris toute son ampleur même si les débuts furent durs et moqués par de nombreux critiques comme Courteline. Alfred Jarry, Apollinaire, Picasso l’ont apprécié. On arrive maintenant à reconnaître sa place à cette manifestation populaire qui est une ode au quotidien des peintres dans la ville ou la nature, aux travaux des hommes, aux événements joyeux de leurs vies sur du bois, du verre, des murs, des tissus divers et avec des matériaux différents, papier, tissus.