L’histoire commence il y a 15 jours. Snickers fait appel à l’agence TBWA/Chiat/Day New York pour sa campagne Snickers Speak, diffusée dans le métro de New York. L’idée était de tapisser les murs d’affiches représentant le logo de la marque en jouant sur les mots.
Seulement, une seconde agence, Poke, profitant de l’enthousiasme général autour de cette campagne, a créé un mini site original, en parralèle de la campagne officiel: snckrz.com, où il était possible de personnaliser le logo snickers. On pouvait classer ce mini site dans la catégorie des “sites qui servent à rien mais sympa quand même”! Avec près de 80 000 visites et un temps moyen par visiteur de 4 minutes, Poke a largement contribué au buzz de la campagne Snickers, sans rien demander en contre partie. L’agence en a probablement tiré un peu plus de visibilité sur le web.
Mais Snickers ne l’a pas entendu de cette oreille. Le chocolatier a porté plainte et fait fermer snckrz.com. (via mediabistro). Raison évoquée? On ne joue pas avec le logo Snickers.
Morale de cette histoire: en plus de saboter sa campagne et son image sur le web, Snickers n’encourage pas la créativité en provenance, certes d’opportunistes mais aussi de fans. Snickers a préféré utiliser la manière forte et peu respectueuse du travail accomplie par l’agence Poke. Soudain, le chocolat a un goût trop amère.
[via BRANDFREAK]
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