Massimo Morsello

Publié le 13 mars 2009 par Jeunenormandie


Ces quelques lignes sont dédiées à Massimo Morsello afin d’exprimer, à travers quelques souvenirs, notre profonde gratitude à cette figure politique et à l’homme qu’il était, le poète, le militant, l’interprète qui a su incarner, tout au long de sa vie, ce que nous appelons la tradition.

J’avais à peu près 16 ans quand, dans une manifestation à Latina, des camarades plus vieux me montrèrent Massimino au milieu d’autres garçon de la section Prati venus de Rome en bus pour l’occasion. Pour moi, qui commençait à peine à gratter sur ma guitare les accords de « Noi non siamo uomini d’oggi », de « Il battesimo del fuoco » et de « La tua gente migliore », j’étais ému de voir en vrai celui qui allait devenir une des références de notre monde musical. Le 1 mai 1979, nous assistions ensemble au concert de Janus à Viterbo. Malheureusement, il ne pouvait jouer puisque la veille au soir à Rome, quelques coups de marteau avaient volé. C’était aussi le temps où des cassettes pirates du deuxième Campo Hobbit circulaient dans toute l’Italie avec des chansons dédiées à Franco Anselmi, Nanni de Angelis ou à la petite Benedetta (Bella luna). Puis ce fut…