La crise financière actuelle semble nous dire qu’elle est toute puissante, toute malfaisante, qu’elle va bientôt emporter ou dégrader de manière irréversible les entreprises les plus solides.
Ce n’est pas vrai.
Cette crise soudaine et brutale va en effet provoquer d’immenses et irréparables dégats sociaux. Je lui reconnais cette capacité de nuisance. Mais elle va en même temps redistribuer les cartes.
Des marques qui étaient numéro 2 ou numéro 3 avant la crise, mais qui avaient un capital de crédibilité plus grand que le leader de leur secteur, pourraient bien se voir propulser à la première place. Grâce à la crise.
Dans le secteur automobile, c’est à la marque Audi que je pense.