Selon Le Figaro du 28 février, Ségolène Royal aurait téléphoné à Laurence Parisot, présidente du Medef, alors qu’elles étaient toutes deux en Guadeloupe.
« Laurence, j’ai une idée », aurait dit l’ancienne candidate socialiste. « Il suffirait d’exempter les entreprises de la CSG et de la CRDS pendant trois ans pour qu’elles puissent augmenter les salariés ».
Décidemment - depuis qu’elle a changé de compagnon, sans doute … - la pasionaria du Poitou-Charentes a de bonnes idées !
Car même quelqu’un qui n’a pas fait l’Ena peut comprendre que si le salaire indirect baisse, il est possible d’augmenter le salaire net direct.
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Pourquoi ne considérer que la CSG et la CRDS ? Et pourquoi pas l’ensemble des cotisations sociales, y compris l’assurance-chômage et l’assurance maladie ? Et pourquoi pas l’ensemble des prélèvements obligatoires, y compris au titre de la formation professionnelle, du versement transport et la médecine du travail ?
Dans ces conditions ce n’est pas 200€ par personne qui pourraient être distribués, mais, selon certains calculs, une augmentation de 50 % du salaire net, et même 100% dans de nombreux cas.
Bien sûr, il faudrait que les risques concernés soient librement assurés par d’autres organisations, qui s’appellent des compagnies d’assurances… Et dont les tarifs concurrentiels seraient deux à trois fois moins chers…
Et pourquoi ne prendre cette mesure que pour une durée limitée à trois années ? Sans doute parce que les effets sur l’économie seraient si miraculeux que le caractère définitif de cette mesure serait probablement unanimement demandé !
Enfin une proposition politique anti-crise sérieuse !
Que Madame Royal veuille bien confirmer l’information, et l’analyse qui va avec, et la prochaine fois, en 2112, je fais … comme Jean-Marie Le Pen, je vote pour Ségolène !