Malgré l’absence de réaction de la Première secrétaire, c’est un de ses lieutenants, Claude Bartolone, qui intervenu estimant qu’il fallait que Martine Aubry tienne bon sur les principes, à savoir le non-cumul des mandats : “nous avions dit : le président du Conseil régional qui est un très bon élu régional, ne pourra pas être président du Conseil régional et parlementaire européen, il faut que l’on tienne là-dessus”.
Vincent Peillon, l’autre parachuté, qui a obtenu le soutien des militants à 75 %, a attribué la fronde du Limousin à François Hollande : “Quand on a exercé des fonctions comme celles de François Hollande, (…) que le parti soit abîmé uniquement à cause de ce vote là, ça ne me semble pas une bonne chose”. “Quand on voit (…) que la Corrèze (dont François Hollande est député, NDLR) a voté à 90% ‘non’, il faut dire les choses: il y a une responsabilité, il faut la faire porter”. “On va chercher une solution dans la journée, mais moi je ne suis pas favorable à ce qu’on donne raison (…) à ceux qui en permanence jouent contre leur camp”, a-t-il souligné. Mais “on va très bien mener campagne avec tout le monde, y compris avec Gérard Colomb”.