Quand on lit ces lignes, on s'aperçoit qu'on n'est pas tant responsable que cela. Il y a encore du boulot.
Le ministère de l'écologie a publié, mardi 10 mars, la mise à jour de dix indicateurs-clés, qui témoignent de l'évolution de l'état de l'environnement en France. Ces données contiennent plusieurs bonnes nouvelles, comme la baisse des émissions de gaz à effet de serre de 5,7 % depuis 1990. Mais pour atteindre l'objectif de division par quatre des émissions d'ici à 2050 le rythme devra beaucoup s'accélérer. La qualité des cours d'eau vis-à-vis des nitrates progresse. La quantité de matières consommées pour une même richesse produite a baissé de 23 % depuis 1990, mais les quantités consommées, en valeur absolue, restent stables. La qualité de l'air en ville s'améliore globalement, grâce en particulier à la baisse des émissions de dioxyde de soufre émises par les industries. Mais les teneurs en ozone et en particules, particulièrement nocives pour la santé, restent stables.Le bétonnage des sols progresse, au détriment des espaces agricoles et naturels. Le nombre d'espèces d'oiseaux communs, qui constitue un bon indicateur de biodiversité, a chuté de 18 % depuis 1989. Les espèces agricoles et forestières sont les plus touchées. L'objectif de la France et de l'Europe est de stopper la perte de biodiversité d'ici à 2010.