On me demande un mot d'excuse pour absence injustifiée, et je dois reconnaître que je n'en ai pas. Pas de tendinite de la souris, ni de constipation du clavier, ni d'oedème du modem, non tout va bien. Je n'avais pas envie, c'est tout.
Bon, d'abord j'ai repris le travail, et si, d'un côté, ça donne l'occasion de nouvelles situations à décrire, d'un autre côté, ça enlève aussi un peu de temps pour le faire. Ensuite, depuis le début de l'année, la maisonnée enchaîne les maladies aussi étranges et bénignes que fatigantes, rapportées de la crèche par notre petite (d'un autre côté, ça prend moins de place dans nos placards que des cendriers en pots de yaourt). Et, pour couronner le tout, quelques problèmes techniques nous ont coupé Internet à la maison. Alors, au début, je me suis demandé comment survivre sans me connecter tous les soirs, et puis, constatant que je ne me desséchais pas, que je ne perdais pas mes cheveux, j'ai fini par trouver la coupure assez salutaire. Surtout que le blog c'est comme la piscine : t'en fais pas pendant une semaine et, hop, tu découvres que ça te laisse du temps libre pour des choses vachement plus intéressantes comme reclasser tes DVD par ordre de codes barres croissant ou regarder des tournois de snooker en allemand sur Eurosport.
Mais ça y est, je sens que je vais m'y remettre. Surtout que des événements incroyables se sont produits dernièrement au Luxembourg : Cactus a lancé une carte de fidélité, Jean Asselborn s'est rendu en visite officielle en Suisse, et les Muhlenbach Blue Boys ont réussi un étonnant match nul (3 - 3) contre les Diekirch Young Boys (oui, ça fait un peu Brokeback Mountain la division 1 luxembourgeoise).